L’impact préjudiciable du programme d’échange de la dette intérieure du Ghana (Ghana Domestic Debt Exchange Program – GDDEP) sur le secteur bancaire a exposé la Banque à des difficultés importantes en 2022. BANK OF AFRICA – GHANA a toutefois enregistré un résultat après impôt de 5,84 millions de GHS.

Ce bon résultat s’explique par la forte augmentation du produit net d’intérêts, en hausse de 28 % par rapport à 2021.

Les revenus de change et les revenus de placement ont fortement augmenté, grâce aux synergies entre nos activités de trésorerie et de commerce. Toutefois, les charges d’exploitation ont augmenté de 42 % à cause de la dégradation de la conjoncture économique.

La Banque a adopté des mesures de réduction des coûts pour atténuer l’impact de ces aléas. Les dotations aux provisions sur créances douteuses et litigieuses (CDL) ont augmenté de 45 % à cause de l’impact du GDDEP sur les obligations d’État. Le taux de Créances Douteuses et Litigieuses est passé de 9,43 % à 13,3 % en 2022. Malgré cela, la Banque continue à créer des actifs risqués ; la valeur nette des prêts a augmenté de 19 % et la valeur des dépôts a atteint GHS 2 038 millions de GHS.

La taille totale du bilan de la Banque a augmenté de 15 % en glissement annuel.

Malgré ces difficultés, les indicateurs réglementaires clés de la Banque ont bien résisté. Le ratio d’adéquation des fonds propres s’est établi à 31,6 % et le taux d’endettement à 13,6 %, signe que la Banque a réussi à atténuer les risques malgré les conditions financières difficiles.

Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à la Direction, pour le soutien et les conseils qu’elle nous a prodiguée tout au long de cette année difficile. Il nous tarde de poursuivre notre partenariat avec elle, afin de poursuivre notre croissance en s’appuyant sur nos fondations solides, sur notre capacité d’innovation et sur l’optimisation de nos activités.